09/09/2016

Lark Rise to Candleford

Ce n'est pas un mirage, c'est un bien un nouvel article qui vient d'être publié ! Quand je regarde le carnet où j'ai commencé à écrire pendant que je regardais la série je me rends compte que c'était en 2013 ! Entre temps j'ai rajouté des passages, modifiés, raturé... et surtout fini la série ! Il était temps que je publie. D'autant plus que en janvier dernier j'avais pris la résolution d'être plus présente sur le blog. Mais la vie est parfois capricieuse et entre autre avec mon boulot, je n'ai eu ni le temps, ni l'occasion, ni parfois l'envie de me poser devant mon clavier pour écrire.

Voilà donc cette série qui j’espère vous plaira autant qu'à moi.
A la fin du XIXe siècle, Laura Timmins quitte son petit hameau de Lark Rise et la maison familiale pour Candleford et son bureau de poste tenu par Miss Lane afin d'y travailler et ainsi espérer une autre vie. La série explore durant (seulement) quatre saisons les liens, les rivalités, les joies partagées entre ces deux mondes, grâce à un florilège de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Qu'ils soient présents tout du long comme Dorcas Lane et Thomas Brown ou simplement de passages dans quelques épisodes comme Fisher Bloom.
Au moment où j'ai commencé à écrire cet article je débutais la troisième saison et c'était un bonheur de retrouver à chaque épisode la vie plus ou moins tranquille qui suit son cours sur fond de campagne anglaise. C'est le cadre de l'arrivée de nouvelles inventions comme par exemple le télégramme ou la bicyclette (tellement plus pratique pour faire la tournée). Mais le changement arrive surtout de Londres ou bien d'Oxford sous la forme de jeunes hommes tels que Mr James Dowland ou Daniel Parish jeune journaliste qui va peut-être faire tourner la tête de Laura.


Parmi les personnages secondaires, j'aime beaucoup la paire des sœurs Pratt, Pearl et Ruby, toujours habillé de la même manière mais si différentes l'une de l'autre.
 


La série est drôle, grâce aux superstitions de Quennie, aux bons coups de Caroline Arless ou aux maladresses de Minnie la petite bonne du bureau de poste qui préfère jouer les entremetteuses que de faire la vaisselle. Mais les scénaristes savent aussi nous mettre la larme à l’œil. Laura est entourée de "demoiselles" qui ont plus ou moins accepté qu'elles ne se marieraient jamais et qu'elles n'auraient pas d'enfants. Alors quand elles en voient autour d'elle trouver l'amour ou qu'un bébé semble tomber du ciel, on sent les regrets et les remarques innocentes de Laura ou de Minnie peuvent sembler mal placées (et là, c'est mon côté catherinette qui ressort).

L'histoire est basée sur les romans en partie autobiographiques de Flora Thompson, dont Juniper Hill le petit hameau devenu Lark Rise dans ses livres, est fière et organise même des visites sur les traces de Flora (à faire livre en main).

Cette série britannique comme beaucoup a longtemps été inédite en France, la première saison est disponible en français depuis avril dernier et la saison 2 sortira le 12 octobre prochain (donc je suis presque dans l'actualité). Et si vous ne pouvez pas attendre la suite et que vous êtes prêt à suivre sans sous-titres, l'intégralité de la série est disponible sur youtube.



La série s'est malheureusement arrêtée au bout de quatre saisons. Lors de l'ultime saison Brendan Coyle qui joue Robert Timmins, le père de Laura, a quitté la série et on l'a retrouvé à la même époque dans une nouvelle série qui pointait son nez : Downton Abbey. Cependant Robert Timmins ressemble plus à Nicholas Higgins de North & South qu'à Bates, notamment avec ses idées socialistes.

S'il fallait trouver un point négatif à cette série, je dirais parlerais des costumes. Comme toujours avec la télévision britannique, les costumiers ont fait un travail remarquable mais (et oui il y a un mais) les vêtements des habitants de Lark Rise quoique fait dans des tissus plus grossiers semblent aussi neufs que ceux de Candleford. C'est d'ailleurs un reproche que l'on pourrait faire à beaucoup de séries et de films. Mis à part la haute aristocratie, la plupart des gens n'avaient pas de nouvelles robes tout les quatre matins et usés les tissus, raccommodaient, ajustaient...

Tout au long de la série, j'ai essayé d'être raisonnable, 2 épisodes par jour, pas plus... Mais bon, vous savez comme c'est... Mais il m'a été très difficile  de regarder les deux derniers épisodes, justement parce que c'étaient les derniers et que je savais qu'il faudrait dire au revoir à tous les personnages auxquels je m'étais attachée. C'est un sentiments que je retrouve régulièrement avec une bonne série ou avec un bon livre. Je m'attache (peut-être trop) à des personnages fictifs qu'il est difficile de les laisser partir...

Cette série britannique comme beaucoup a longtemps été inédite en France, la première saison est disponible en français depuis avril dernier et la saison 2 sortira le 12 octobre prochain (donc je suis presque dans l'actualité). Et si vous ne pouvez pas attendre la suite et que vous êtes prêt à suivre sans sous-titres, l'intégralité de la série est disponible sur youtube.

 

à très vite, avec une nouvelle série... si je n'ai pas respecté mes résolutions de début d'année et je vais essayer de tenir celles que je ne prendrais pas.

 

01/01/2016

And then there were none (Dix petits nègres) by Agatha Christie

La BBC ayant acquis les droits sur les romans de la reine du crime, ils nous avaient déjà proposés en 2015 Partners in Crime inspiré des aventures de Tommy et Tuppence Beresford. Deux enquêtes en trois épisodes chacune. On a pu entre autre y retrouver Jessica Raines (Call The Midwife).
Pour les fêtes, l'adaptation du roman Les dix petits nègres à réunis un casting cinq étoiles !
Dix personnes ne se connaissant ni d'Eve, ni d'Adam sont invités par un mystérieux U.N. Owen à séjourner sur une île coupée du monde, Soldier Island. Dans chaque chambre est accroché une comptine enfantine : dix petits soldats s'en allèrent dîner. L'un d'eux étouffa et il n'en resta que neuf... Sur la table de la salle à manger, dix petites statuettes. Tous ont quelque chose à cacher mais quelqu'un Émile connaître les secrets de chacun.
Les invités sont assassinés les uns après les autres suivants les strophes de la comptine et les statuettes disparaissent au fur et à mesure. 

J'ai lu le roman il y a quelques années et j'avais de vagues souvenirs (en particulier du meurtrier) mais j'ai bien retrouvé l'ambiance qui m'avait marqué à l'époque (et là j'ai l'impression d'être super vieille parce que ma période Agatha Christie remonte au collège...) D'après les critiques que j'ai lues il y a quelques changements par rapport au roman, peut-être l'occasion pour moi de le relire pour comparer :)
Mais ce qui fait beaucoup dans cette mini-série (de trois épisodes) c'est bien sûr la distribution !
Avec Sarah on craque pour Aidan Turner, raison suffisante à mon avis pour regarder ! Mais n'oublions pas Charles Dance (entre autre Tywin Lannister dans Game on Thrones, mais limite sa carrière à cela serait plus que réducteur). Difficile d'évoquer les personnages et les acteurs sans parler de l'intrigue, je dirais simplement qu'il est parfait dans son rôle. 


Trois épisodes c'est court, mais quand vous commencez, vous ne vous arrêtez pas avant d'avoir vu le dernier !

Après avoir vu cette série, ne vous étonnez pas de ne dormir que d'un œil ce soir ! Surtout si vous êtes dans une grande maison vide...